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La Dame de la Mer - Ibsen tendance lumineuse


Le Théâtre des Bouffes du Nord proposait une pièce d'Ibsen assez rare sur scène : Fruen fra Havet (« La Dame de la Mer »), écrite en 1888, entre Rosmersholm et Hedda Gabler.

Le dispositif proposé faisait usage de plusieurs originalités, dont un immense plan d'eau et un certain nombre de créations musicales - justifiées par la présence de la chanteuse Camille, au centre du projet.

L'occasion de revenir sur les ressorts (déjà partiellement parcourus) du théâtre d'Ibsen et sur les spécificités de ce titre précis.

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1. Les Bouffes

Le lieu lui-même est une expérience, avec ses tribunes à l'italiennes exiguës et complètement en bois - vu l'étroitesse et le petit nombre d'issues, un cauchemar en matière de sécurité... Le tout enserrant une grande coupole ecclésiale, le plateau s'en évandant par une très vaste ouverture rectangulaire (fond du plateau et coulisses).


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2. Constance d'Ibsen

On y retrouve largement la construction dramaturgique (et la vision de la vie) fulgurante d'Ibsen :

=> Une exposition lâche. Les personnages échappent tellement à l'identification, ici, que l'on peut croire que le peintre à tout faire, , sera central (alors qu'il n'apparaît que dans la première scène), et qu'on peut supposer pendant le premier quart d'heure (au moins) que Bolette sera le personnage principal - alors qu'elle n'a qu'un rôle, comme sa soeur Hille, de coloration de "caractère".

=> Les personnages sont essentiellement mus par la recherche d'une vérité intérieure, qui puise dans des secrets passés. Ceux-ci, une fois exprimés ouvertement par l'effet des remords ou des circonstances, deviennent irrémédiablement destructeurs pour le présent. Dans le cas de cette pièce, c'est le passé amoureux de la seconde épouse de Wengel, Ellida, dans le cadre d'une relation pourtant plus franche qu'à l'accoutumée chez Ibsen - le secret était déjà connu, seuls les détails vont faie surface.

=> La question du libre arbitre est violemment posée. Ici, c'est sous forme d'une exigence de liberté absolue chez l'héroïne, pour pouvoir rejeter sans contrainte la tentation du bonheur (puisque le noeud de l'intrigue tient dans la rémanence du pouvoir, par-delà les années et la séparation, par-delà d'un premier amour). L'exigence aux dimensions assez infinies (souvent sous la forme plus négative d'une fuite en avant) est en ce sens assez régulière chez les personnages d'Ibsen.

=> La lutte des préséances morales revêt toujours un caractère assez vertigineux et insoluble. Souvent, les garants moraux qui pourraient guider les actions (notables, religieux) sont fragiles, corrompus, liés par des compromissions passées ou par le sens de leur intérêt égoïste caché. La société est présentée sous un jour moins sinistre dans La Dame de la Mer, toutefois les héros (et le spectateur) se trouvent dans une situation tout aussi impossible, celle de choisir entre des valeurs également absolues : ici, pour faire simple, une promesse donnée s'oppose au devoir, chacun ayant ses droits nobles et absolus.
Le talent bouleversant d'Ibsen est de donner vie de façon très fidèle et subtile à toutes les micro-implications psychologiques de chacun de ces postulats. Et le personnage, tout en n'étant pas libre, ne peut que choisir seul.

=> Récurrente aussi, la mention de personnages revenant d'Amérique, une contrée étrange, moderne, délurée, menaçante. Comme souvent, il est impossible de trancher entre la fascination réelle d'Ibsen pour ceux qui en sont issus (finalement des personnages plus francs que les autres) et son effroi face à leur capacité à ébranler la société (avec des attitudes pas très civilisées).

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3. Couleur propre de la Dame de la Mer

=> Le schéma de l'intrigue est fondé essentiellement sur les appréhensions de l'héroïne, Ellida Wengel, vis-à-vis du retour de son premier fiancé, un marin inquiétant jadis accusé de meurtre et noyé en mer. Au fil de son déroulement, l'ombre de l'absent se fait plus pesant tandis que les événements cachés rejaillissent avec violence. En bout de course, Ellida doit faire un choix.
En somme, la couleur générale tient beaucoup du mythe du Hollandais Volant vu par Heine [1], avec la tentation de suivre un fantôme magnétique au détriment d'une vie heureuse mais sans exaltation.

=> [spoiler warning] La Dame de la Mer est surtout l'un des rares drames d'Ibsen a disposer d'une fin, et surtout d'une couleur globale qui soit assez lumineuse, malgré tous les doutes et tourments qui lui sont habituels. Non seulement la fin est heureuse (en tout cas apaisée, même si le choix raisonnable façon Kitty Foyle peut frustrer les amateurs de fins romantiques - à tous les sens du terme - traditionnelles), mais l'ensemble de l'oeuvre, tout en évoquant longuement la mort, l'évite résolument dans l'action représentée. [fin du spoiler] Ainsi, même le personnage potentiellement ridicule de Lyngstrand, narcissique et d'une fragilité affectée, alors qu'il fascine la cadette Hilde par l'imminence probable de son trépas, reste tout au long de la pièce très actif et courtisé.

=> Par ailleurs, l'intrigue aussi est beaucoup plus simple et directe, ici, plus traditionnelle aussi (dilemme d'amour) que la plupart des autres pièces d'Ibsen où l'état de faussaire, le sentiment de culpabilité sont généralement des moteurs bien plus puissants.
Et elle peut se résoudre sans trop cabosser l'identité des personnages, d'ordinaire transfigurés (et rarement en bien !).

=> Tout cela se matérialise notamment dans des personnages étonnamment positifs dans l'univers d'Ibsen, d'ordinaire bien plus mêlés, et assez peu glorieux. [another spoiler] Ainsi le précepteur Arnholm, bien qu'éconduit, maintient-il l'offre généreuse de financement des voyages de Bolette (ce qui amène une inclination admirative de la jeune fille en retour), et surtout le mari magnifique accepte-t-il de rendre sa liberté à son épouse désorientée, de parler la même langue qu'elle (rompre le "contrat", le "pacte" de ce qu'il considérait comme un mariage d'amour) - une véritable résurgence du rôle de Turc généreux, même si la fin lui est ici un peu plus favorable. [end of spoiler]
D'ordinaire, les personnages qui attirent la sympathie chez Ibsen sont des victimes (souvent de leurs propres forfaitures), rarement des amoureux à la conscience irréprochable, et encore moins des altruistes - Ellida, toute attachante qu'elle est, reste au demeurant tout l'inverse d'une altruiste.

=> Autre façon de mesurer ce caractère atypique, la présence de deux couples secondaires (les filles du premier lit de Wengel), avec des soupirants improbables et peu attirants, qui créent autant de scènes de caractère autour de l'intrigue principale, avec un aspect symétrique très rare dans ce type de théâtre (presque de la comédie XVIIIe !).

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4. Le projet des Bouffes

Ce qui a été fait aux Bouffes du Nord n'est pas inintéressant, aussi je vais en toucher un mot.

Notes

[1] En I,VII de Die Memoiren des Herrn von Schnabelewopski, Heine ajoute la dimension féminine du mythe, reprise avec beaucoup d'exactitude par Wagner.



Marion Bottollier et Nicolas Maury sur le plan d'eau.


=> Le projet était inspiré par deux figures : Claude Baqué d'une part, traducteur et metteur en scène particulièrement légitime de ce point de vue ; Camille d'autre part, en tant qu'actrice principale (pour la première fois semble-t-il) et compositrice des chansons qui terminent les actes.

=> La direction d'acteurs de Claude Baqué s'appuie beaucoup sur les fissures grotesques des personnages. Le rôle de Lyngstrand est particulièrement mis à contribution : Nicolas Maury parle constamment d'une voix haute et grêle, une sorte de semi-fausset affecté, qui traduit autant la fragilité physique du personnage que ses poses. Ce faisant, il amuse beaucoup le public en poussant le texte plus loin que l'explicite : bien que le personnages ne sont pas exempt de dérision, les phrases les plus anodines font bruisser convulsivement une partie de l'assitance. Ce n'est pas forcément la façon la plus fine de faire parler le texte, mais il faut admettre que c'est assez abouti et tout à fait divertissant.

=> En revanche, l'ensemble des acteurs est désavantagée par la scénographie de Mathieu Ferry qui place quasiment toute la scène dans un plan d'eau. Certes, la symbolique de la prison aquatique n'est pas inintéressante, les robes se chargeant d'eau comme des consciences alourdies, le baiser de Hilde devenant d'autant plus transgressif que les amants se trempent complètement, contre toutes les conventions.
Toutefois, sur un plan pratique, les acteurs sont gênés, l'artificialité est palpable (alors qu'Ibsen est l'un des dramaturges qui créent le mieux l'illusion de présence et de réel), le sol interdit d'accès - sans parler de l'action probable sur les vessies de spectateurs enfermés pendant deux heures à entendre des bruits d'eau dans le théâtre où le nombre de toilettes par spectateur est probablement le plus chiche de la capitale.
A mon sens, le jeu n'en valait donc pas la chandelle, même si l'idée est jolie en principe (et qu'on y gagne de très belles irisations sur la coupole).

=> Sur le plateau, plusieurs très belles personnalités se distinguaient, en particulier Nicolas Martel, dont la voix de basse est d'une incroyable présence, résonante comme les plus belles qu'on peut entendre à l'Opéra, absolument magnétique et terrifiant en marin damné descendu à terre réclamer son dû. Le rôle est court, mais l'empreinte profonde. Marion Bottollier épouse elle aussi remarquablement les contours du rôle primesautier de Bolette, on ressent comme une étonnante identité entre l'actrice et le caractère du rôle - ce qui peut être raisonnablement considéré comme un signe de réussite.

=> Il n'y a pas à médire des autres acteurs, même si leurs voix sont plus sèches et leurs accents moins absolus. D'une façon générale, cette production, par ses choix un peu absolus (aussi bien sur la scénographie que sur le jeu), ne crée par complètement l'illusion et ne captive pas aussi complètement que d'autres pièces d'Ibsen (il est vrai plus denses) peuvent le faire sur scène.

=> Et Camille ? C'était ma première « rencontre » avec la star de la production. Sans avoir lu la fiche de distribution, je l'ai très rapidement identifiée en raison de son émission vocale partiellement en voix de tête, typique de la confusion entre voix chantée et voix parlée, alors même que je devinais qu'elle ne devait guère utiliser cette configuration dans ses chansons à texte.
Au demeurant, cela ne handicape pas sa qualité d'actrice, la voix demeure équilibrée même si atypique. On ne peut pas dire que l'interprétation soit complètement frémissante, il demeure une forme de réserve qu'on peut trouver contradictoire avec la semi-hystérie cet original au féminin, mais le personnage fonctionne très bien en exploitant la dimension introvertie de celle qui est rongée par son secret.

=> Les chansons en bokmål composées par la même, très courtes, d'inspiration populaire (des monodies qu'on imagine entendre chanter sur les côtes norvégiennes par des vieillards rêveurs), sont réussies. Cependant elles s'inserrent mal dans le drame : Ibsen crée si bien un univers propre, autonome, dans lequel se noie le spectateur, qu'une chanson, même un peu sombre, paraîtra toujours trop guillerette et distanciée en comparaison. Le concept ne pouvait donc pas fonctionner, mais dans ce cadre forcément contre-productif, l'objet sonore reste très séduisant. Un peu plus développées et sur disque, elles m'intéresseraient.

=> Les arrangements de ces chansons pour deux cors et tuba, ainsi que la musique de scène (sonnerie du grand bateau), sont superbes, immédiatement beaux mais chargés, raisonnablement tourmentés comme l'est le texte d'Ibsen, dans lequel ils s'intègrent très bien. Des interludes de la plume de Clément Ducol entre chaque acte auraient donc été plus efficaces.

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5. Postludes

Même si l'impact n'était pas comparable à une soirée Braunschweig, le moment reste comme un concentré de très belles choses.

Agréablement surpris (alors que je n'avais jamais été tenté d'aller voir le travail de Camille), j'ai donc depuis regardé ses productions vocales. Sur le vif, malgré une technique étroite, j'avais trouvé que la voix passait très correctement, avec une petite dureté métallique qui seyait parfaitement à la tonalité folklorique de ses inspirations.
Effectivement, sur scène et inspirée par Clément Ducol, elle peut produire de très belles choses, comme cette expérience minimaliste à la Chapelle Royale de Versailles. Ou en improvisation, avec le même goût pour les cellules obstinées, mais de l'intuition et un beau timbre - même si totalement tributaire du micro, bien sûr.

En revanche, en studio, la technique semble catastrophique (asséchée, bloquée, comme quelqu'un qui n'a jamais fait plus que chantonner...) et musique aussi bien que texte m'ont paru sans le moindre intérêt, une forme de caricature de la chanson à texte - euphémisme pour dire que même s'il n'y a pas plus de texte que dans les autres genres, il n'y a pas de musique.

Exploration mitigée, donc, mais étonnante ici encore : ils sont rares, tout de même, les artistes de qualité qui s'effondrent en studio, on voit plus facilement l'inverse (des artistes très moyens sauvés par une postproduction virtuose).

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On peut retrouver les commentaires sur sept pièces différentes d'Ibsen (et certaines mises en scène) dans l'armoire adéquate de Carnets sur sol.


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Commentaires

1. Le jeudi 29 mars 2012 à , par concentré cola

Merci pour la vidéo de l'impro, je ne l'avais pas vue.

2. Le samedi 31 mars 2012 à , par DavidLeMarrec

Une bonne vidéo vaut mieux qu'un long discours, ça évite de diluer le propos.

3. Le samedi 4 mars 2023 à , par DavidLeMarrec

3 mars 2023 :


ibsen_dame_mer_martineau_colombier.jpg


Revu la pièce au Vieux-Colombier, onze ans après.

Quelques remarques supplémentaires.

¶ À nouveau marqué par la déclinaison très inhabituellement positive des processus d'enquête et de dévoilement intérieur d'Ibsen sur de personnages qui ne sont plus des loosers ou des égoïstes, mais plutôt des êtres humains valables. Cela contraste avec ses autres pièces, et apporte une lumière très plaisante, en en explorant les mêmes ressorts sur d'autres personnalités.

¶ Frappé par une forme de musicalité de ce texte simple, mais dont les formules, les questions, les évitements, me paraissent tellement familiers, élégants, suggestifs.

¶ Amusé par « je vais partir dans le Midi, à Bergen ». (Les histoires d'Ibsen se passent souvent très au Nord, comme pour Brand.)
¶ Euphémismes sexuels : « vie conjugale » abondamment répété (ça travaille beaucoup Wangel).

¶ Le disposition des multiples propositions en mariage (en pointillé, sans cesse interrompues, mal comprises…) procure un excellent rythme à l'ouvrage.
¶ En revanche le sort des filles Wangel n'est pas traité dans l'épilogue : l'aînée va-t-elle toujours se marier par défaut, simplement pour pouvoir découvrir le monde ? laissera-t-on la cadette se fiancer au pauvre homme condamné ?
¶ À la fois touché et soupçonneux par la proposition généreuse du professeur de devenir chaperon au lieu de mari : j'ai admiré le geste, et me suis tout de même demandé la part de stratégie dans celui-ci. (C'est sans doute que j'ai déjà trop vécu.)

¶ Je n'avais pas évalué à sa juste valeur, dans la tonalité « Vaisseau fantôme », l'importance inhabituelle du surnaturel dans cette pièce : l'enfant qui a les yeux d'un premier fiancé (qui était pourtant déjà loin à l'époque où il aurait pu être le père), l'Étranger qui n'écoute aucune des réponses qu'on lui fait et reste arc-bouté sur les pactes. (Il est sonorisé dans la mise en scène de Géraldine Martineau, procédé que je trouve un peu faible mais qui marque bien son rôle à part, n'interagissant que très peu avec les autres personnages, même sa fiancée.)
¶ Autre trouvaille dramatique forte, l'entretien décisif entre les fiancés se fait… en présence du mari de la « fiancée », ce qui est particulièrement atypique, d'autant que ce n'est pas du tout une scène de jalousie ou d'éclats émotionnels extérieurs.
¶ Le conflit de valeurs à l'œuvre dans ce moment est assez fort : la femme veut être absolument libre pour pouvoir faire son choix avant de poursuivre sa vie, tandis que l'homme la voit en danger et souhaite la protéger de son choix avant de la laisser choisir ce qu'elle voudra. Deux postulats qui s'entendent.

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Côté interprétation, il me semble que c'était beaucoup plus rapide au Vieux Colombier en 2023 : 2h contre 2h40, me semblait-il. Il faut dire que c'est une version théâtrale assez traditionnelle, qui file droit : peu de silences, pas d'improvisations chantées, l'explicite du texte prévaut.

J'ai beaucoup aimé cette façon de mettre en valeur la musicalité du texte, et l'énergie de Géraldine Martineau réussissait très bien dans l'incarnation d'un personnage à la fois têtu et perdu dans ses rêves. Les deux aspects étaient bien tenus (et j'aime beaucoup ces voix un peu nasales et pincées, qui portent très bien et parlent à mon imaginaire).

J'ai regretté l'extraordinaire voix de basse de Nicolas Martel en Étranger (celle de Clément Bresson n'a pas du tout la même assise, elle est même assez voilée) et surtout l'incarnation de Matthieu Ferry en Lyngstrand – drapé dans une éternelle robe de chambre, toujours dégingandé, parlant étrangement d'une voix qui monte trop, on avait vraiment toute la bizarrerie du rôle (un peu trop, peut-être ?) qui s'exhalait. Adrien Simion le joue au contraire d'une façon très littérale, et manque à mon sens de la saveur décalée propre au rôle.

Pour le reste, la sobriété bonhomme de Laurent Stocker en Docteur Wangel et les incarnations contrastées d'Elisa Erka et Léa Lopez dans les filles de la maison (Bolette et Hilde), deux rôles très payants, m'ont tout à fait convaincu.

Soirée où je suis resté émerveillé à boire les paroles d'Ibsen, la finesse de sa pensée, de ses ressorts, et même de sa langue. Transports.

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David Le Marrec

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