samedi 7 juillet 2012
La Fille mal gardée
A Garnier, le 5 juillet.
L'oeuvre mériterait une ample présentation.
De l'humour visuel (Ashton) qui semblerait conçu pour divertir les jeunes filles du premier XIXe, sur des pastiches musicaux (Lanchberry) du Barbier de Séville et de l'Elixir d'amour - il ne doit pas reste beaucoup du Hérold original. Parfait après une journée de pénible labeur.
Toujours aussi drôle, et la simplicité de la musique, que je craignais un peu en salle, demeure tout aussi jubilatoire. L'Orchestre de l'Opéra joue avec un investissement rare au ballet (direction Philip Ellis), et évidemment les danseurs locaux brillent (Zusperreguy, Magnenet, Houette, Madin)...
Il se dégage de ce ballet, auditivement et visuellement, quelque chose de sain et de roboratif qui a peu de limites.
Une des meilleures soirées de la saison.
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Mise à jour du 8 juillet 2012 :
Voici la reproduction d'un commentaire posté sur le carnet de Joël Riou, dans le but de répondre (partiellement) à la question de la provenance musicale des extraits pastichés de la Fille mal gardée d'Ashton / Lanchberry.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Saison 2011-2012 - Domaine symphonique - Musique romantique et postromantique a suscité :
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