Vaste monde (et Gentils) : le CIMCL débute, Guillou s'en va, L'histoire de France selon Facebook, prétéritions, saisons du TCE, de Maillard et de Radio-France, d'autres symphonies à programmer…
Par DavidLeMarrec, mardi 21 avril 2015 à :: Carnet d'écoutes :: #2668 :: rss
Soit maint sujet d'émerveillement disponible pour vos petits yeux plissés (il faut que je voie à élargir la police du thème CSS de CSS), ci-après :
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Le CIMCL (Concours International de Musique de Chambre de Lyon) débute cette semaine
Comme chaque année (1,2,3,4), Carnets sur sol touche un mot du CIMCL, qui n'a pas son pareil en France, aussi bien pour la qualité du jury que pour l'intérêt des œuvres imposées.
Cette année, on trouvera Nanette Schmidt-Seibt (second violon du Quatuor Mandelring), Valentin Erben (le violoncelliste du Quatuor Alban Berg), Roland Pidoux, Pierre Korzilius (directeur de l'association Pro Quartet) et quelques autres artistes, professeurs, directeurs d'institutions : Vladimir Mendelssohn du Quatuor Enesco, Antonello Farulli (altiste et directeur de l'Académie de Fiesole) et Pavel Vernikov (violoniste et professeur).
À partir de jeudi, le concours débutera dans l'Amphithéâtre de l'Université Lumière Lyon 2 (ce qui est une autre de ses vertus, portant gratuitement la musique au cœur des lieux où se logent les futurs mélomanes).
Parmi les ensembles en lice, je remarque en particulier la présence du Quatuor Hanson, dont l'à-propos et le sens de la structure (en plus d'un très beau son) m'avaient subjugué à l'occasion d'une audition de l'Académie Européenne de Musique de Chambre (ECMA). Je leur souhaite tous les hommages qu'ils méritent – j'écoute pourtant beaucoup de quatuor, mais des diables comme ceux-là, on n'en entend pas tous les jours.
Le programme est le suivant :
- 23 avril – Épreuve éliminatoire
- Mozart – Adagio & fuge en ut mineur K.546
- Un choix parmi la sélection du Palazzetto Bru Zane :
- Dubois – Quatuor n°1 (en mi bémol)
- Onslow – Quatuor n°28 (en mi bémol)
- Saint-Saëns – Quatuor n°1 (en mi mineur)
- 24 avril – Demi-finale
- Sergio Menozzi – Sept aphorismes (commande du concours)
- Un quatuor au choix de Beethoven, Schubert, Mendelssohn, Schumann ou Brahms (combien de Schubert 13 & 14, de Mendelssohn 6, voire de Schumann 3 ? – ces concours servent à se préparer également…)
- 25 avril – Finale
- Ravel – Quatuor (en fa)
- Un ou plusieurs œuvres du XXe siècle.
La sélection est équilibrée sur les différentes nécessités du répertoire, et Bru Zane force une fois de plus avisément la main des candidats vers des œuvres qui ne sont plus jouées (sauf Saint-Saëns quelquefois), mais qui constituent des jalons importants de la musique française.
Seule réserve, et elle est de taille pour moi qui ne pourrai pas y être : les captations n'ont lieu, comme chaque année, qu'à partir de la demi-finale… ce qui limite grandement l'impact pédagogique de la sélection de Bru Zane ! (Il y a deux ans, ils m'ont ravi les cycles de mélodies, dont les Chansons de Marjolie de Dubois !)
Je serai à l'écoute et en reparlerai peut-être. Bonnes découvertes !
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Guillou s'en est allé
Aussitôt annoncé, le concert d'adieu de Jean Guillou vient de se tenir, dans une atmosphère peu empreinte de charité chrétienne.
Le bonhomme a toujours été d'une forfanterie assez insupportable, refusant les honneurs sous prétexte qu'il n'en a pas reçu assez, claironnant à qui veut l'entendre qu'il est un compositeur et un interprète majeurs (chose grandement discutable, et en particulier pour le compositeur, mais ce n'est même pas le problème)… Le concours est désormais grandement la norme dans le monde de l'orgue, il n'y a pas de raison valable pour laquelle il pourrait faire du népotisme pour favoriser quelqu'un de sa chapelle.
Et pourtant, il revendique sans détours l'imposition de successeurs issus de son goût, comme si Saint-Eustache avait fini par lui devoir tant qu'il lui appartenait.
Toute ma compassion va aux disciples qui l'ont enduré pendant des années dans l'espoir d'une place au soleil… désolé les gars, vous avez joué, vous avez perdu.
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L'histoire de France selon Facebook
L'auteur vient de se faire exploser sa face dans Actualitté, mais les extraits proposés m'amusent. [On se demande quand même comment ils ont laissé passer, sans même parler de relecture, l'Anschluss en Pologne…]
Mon scepticisme porte plutôt sur sa fortune commerciale : qui va acheter ça ? Les jeunes qui pourraient trouver ça gavasse cool ou trop swag n'iront pas acheter un livre inanimé… Et les autres… quels autres ?
Ça fonctionnerait mieux (ce que chacun de nous a déjà pu vérifier autour de lui) avec des jeux vidéos, par exemple. God of War ou Assassin's Creed fournissent un assez grand nombre de références culturelles (pour certaines pertinentes) et semblent susciter une adhésion bien réelle. (Après, le point de rencontre entre l'âge où ils pourraient proposer des découvertes pédagogiques et l'âge nécessaire pour encaisser leur violence est manifestement… hors de portée.)
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Prétéritions
Quelquefois, les paradoxes irritants de la production de l'information atteignent une forme de beauté esthétique supérieure.
Ces jours-ci (ou devrais-je dire « ces ans-ci »), j'entends tourner en boucle l'information « personne ne parle du sort des chrétiens d'Orient ». En soi, c'est un magnifique paradoxe : autoreproduction de l'information oblige, tout le monde affirme que personne n'en parle – et personne ne sent la tension dans cette affirmation ?
Les conclusions en sont forcément biaisées, dans ce cas : on entend dire que c'est parce tout le monde se moque de la chrétienté, alors que même pour les déchristianisés, les chrétiens d'Orient constituent un groupe auquel il est aisé de s'identifier pour les petits blancs (oui, les blancs sont toujours petits, je n'arrive pas à le formuler autrement même en en étant conscient !) – une façon implicite de se regrouper en contournant le risque d'imputation de racisme (qu'on a facile ces dernières décennies).
Ainsi, tout en affirmant que personne n'en parle, on continue de nourrir en sous-main un discours fantasmatique des blancs persécutés par les basanés – comme avec le reste (du fait divers à la couverture du terrorisme international), on vend de la peur, en l'occurrence la peur du grand renversement. Un peu comme le Petit Chaperon Rouge et les zombies jouent de la peur archaïque de la dévoration, l'histoire des chrétiens d'Orient raconte l'éventualité de la fin de notre monde.
Je ne nie pas ce qui leur arrive bien sûr (à eux, et aux autres communautés minoritaires, qui varient d'un secteur à l'autre), mais le discours qui le répète tout en s'insurgeant de son absence (combien de reportages au JT, combien de déclaration de députés avant qu'on puisse considérer qu'on en parle ?) répond à une logique un peu particulière, qu'on ne voit pas dans le traitement des persécutions contre les êzidîtî ou les musulmans (elles aussi couvertes par les médias, et plutôt moins). Le silence porterait plutôt sur les autres parties du monde (chrétiens ou pas) que sur une communauté précise du Moyen-Orient, à mon sens.
Aussi, lorsque je vois des députés informés, membres de la Commission des Affaires Étrangères s'insurger de l'absence de traitement journalistique des persécutions contre les chrétiens, je ne peux m'empêcher de sentir confusément qu'ils prennent ce prétexte pour pouvoir dire ce qu'ils refoulent de leur peur de la submersion – qui, exprimée ouvertement, serait trop connotée pour être audible.
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Saison 2015-2016 du Théâtre des Champs-Élysées
Luxueuse en diable – ce qui ne m'arrange pas, vu les prix nécessaires pour voir vaguement quelque chose dans ce théâtre (à l'acoustique par ailleurs remarquable… Déjà annoncée sur CSS en avant-première, mais ayant lu quelques commentaires très critiques, je reproduis ici mon sentiment :
¶ il y a plus de productions d'opéra que d'ordinaire (toujours le même nombre en scénique, mais en concert, ça a explosé) ;
¶ pour les amateurs de baroque, il y a Persée (avec Vidal) et Rinaldo (avec Fagioli) ;
¶ pour les amateurs d'opéra italien, il y a Rinaldo (avec Fagioli), Norma, Zelmira (avec Ciofi), L'Italiana (avec Reinhold), Lucia (avec Damrau) ;
¶ pour les amateurs d'opéra allemand, il y a le Freischütz (avec Gens et Schukoff), Tristan (avec un orchestre adéquat), Ariadne (avec Harteros et Kaufmann)
¶ pour les amateurs d'opéra français, il y a Olympie (avec Gauvin) et Werther (avec DiDonato et Flórez) ;
¶ pour les amateurs de musique sacrée, il y a les Sept Dernières Paroles par Herreweghe et la Messa di Gloria de Puccini ;
¶ pour les amateurs de raretés lyriques, il y a Persée, Olympie et Zelmira ;
¶ au niveau des récitals vocaux, plein de choses prestigieuses ;
¶ pour les amateurs de musique symphonique, il y aura les Biches de Poulenc, les Nocturnes de Debussy, la Sérénade de Britten, et bien des choses plus grand public par des orchestres très prestigieux ;
¶ pour les amateurs de musique de chambre, il y aura plusieurs très beaux programmes (Prades le 7 mars, intégrale des quatuors avec piano de Brahms…).
Il n'y a guère que le lied qui soit le parent pauvre, et encore, on en trouve avec orchestre (Kindertoten par Goerne, Frühe par Schäfer, Serenade par Spence…).
On en a vraiment pour tous les goûts, aussi bien du côté des tubes que des raretés, et par des artistes prestigieux (et pour la plupart, pertinemment distribués). Je ne vois pas trop le problème (même si, bien sûr, on peut avoir envie d'entendre d'autres choses).
De même côté distributions, à la fois prestigieuses et adéquates :
– Persée avec Guilmette, Watson, Hache, Kalinine, Vidal, Christoyannis, Teitgen, Dubois, Wilder, Dolié (!) ;
– Theodora avec Watson, D'Oustrac, Jaroussky, Špicer, Thorpe ;
– Mitridate avec Petibon, Papatanasiu, Devieilhe, Azzaretti, Spyres et Dubois (!) ;
– Entführung avec Archibald et Gilmore ;
– Olympie avec Gauvin, Aldrich, Castronovo et Bolleire ;
– Zelmira avec Ciofi, Osborn, Siragusa, Bolleire et Pertusi (!) ;
– Freischütz avec Gens, Schukoff, Ivashchenko et Selig (!) ;
– Lucia avec Damrau, Berrugi et Testé ;
– Sonnambula avec Devieilhe et Osborn ;
– Tristan avec Magee, Kerl, Breedt, Polegato et Humes ;
– Werther avec DiDonato, Flórez, Rivenq ;
– Ariadne avec Harteros, Coote, Kaufmann (!).Je veux bien admettre le peu de grands noms dans l'Italiana de Malgoire, mais c'est parce qu'il fait vœu de promouvoir de jeunes chanteurs, justement.
Après, on aime plus ou moins les distributions (personnellement, Agresta-Ganassi-Berti dans Norma, ça ne me fait pas démesurément envie), mais elles sont tout sauf aléatoires, quand même.
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Saison 2015-2016 de Radio-France
Elle vient de paraître ce lundi. Beaucoup plus à la hauteur de l'enjeu que la saison passée qui ne recyclait quasiment que des œuvres traditionnelles, hors Chœur (mais je l'évite) et Maîtrise (qui a toujours des programmes phénoménaux : originaux et roboratifs). Cette fois-ci, la mission d'un orchestre de radio d'explorer le répertoire dans davantage de directions tient la rampe. Par ailleurs, peut-être suite aux crises de l'automne et aux menaces de la Cour des Comptes, les rôles des deux orchestres paraissent beaucoup plus clairement répartis : à l'ONF l'opéra (italien) et le grand répertoire du XIXe, au Philhar le classicisme (sont côté « formation modulable », qui n'est presque plus exploité aujourd'hui), le vingtième siècle et le contemporain. L'ONF concerne davantage le grand public (hors explorations du patrimoine spécifiquement français) et le Philhar' le public « expert », amateur d'orchestrations complexes ou d'œuvres plus rares.
De fait, c'est une belle saison, avec des choses rares : Glazounov, plusieurs Roussel (même si on a la Troisième Symphonie pour la troisième fois en deux ans), deux concerts généreux en Martinů (dont le Double Concerto et la Sixième Symphonie…). Dommage pour moi que ce soient en l'occurrence les œuvres que je n'aime pas particulièrement chez ces compositeurs qui ont par ailleurs ma tendresse, mais le principe est très encourageant.
La saison de la Maîtrise est fantastique (programmes variés et de très belles musiques, à quoi s'ajoute un Aboulker…), encore plus que d'ordinaire, et certaines soirées s'annoncent formidables : Printemps de Debussy-Büsser + Animaux Modèles de Poulenc + Soir de Fête de Chausson, ou Scherzos Fantastiques de Suk et Stravinski + Premier Concerto pour violoncelle & Symphonie n°6 de Martinů, ou encore L'Enfant Prodigue couplé avec L'Enfant et les Sortilèges… et bien sûr La Jacquerie de Lalo, résurrection promise par Bru Zane et très attendue !
Il reste deux réserves, pas complètement légères.
¶ La forme des concerts pourrait être repensée : les programmes sont terriblement formels, avec ouverture classique + concerto romantique + symphonique romantique ou moderne… Il n'y a pas réellement de raison de s'en tenir là – c'est un peu comme le mythe des dissertations à tripartition infinie, comme si toute bonne intuition se séparait naturellement en un nombre immuable d'entrées. Surtout si l'on souhaite élargir le public – d'ailleurs, à part Carmina Burana et les concerts du matin pour les enfants, on voit que Radio-France n'est pas trop là pour rigoler : à part Les Planètes de Holst sur images de la Nasa, chouette initiative, on chercherait en vain les programmes liés à un visuel, à un thème fort, à des références filmiques, comme en font les autres salles, Cité de la Musique et Philharmonie en tête.
¶ Les tarifs. Après le très petit nombre de places-alibi à 10€, la plupart des concerts (même ceux des orchestres maison) montent à 25€, ce qui est cher pour une quasi-dernière catégorie.
Pour les soirées vocales, où être à l'avant est une nécessité, on trouvera très peu de places acceptables à moins de 65€… pas évident de faire venir le jeune public qui pourrait remplir cette nouvelle salle dans ces conditions, surtout qu'à tarif égal, on peut être de face à la Philharmonie que tout le monde veut aller voir…
Fait amusant, les concerts grand public sont les plus chers : les tarifs baissent significativement dès que le répertoire est plus spécialisé (quatrième catégorie à 17€, et le tarif unique à 15€ pour la musique contemporaine). On voit bien le principe de favoriser le remplissage des concerts plus confidentiels, mais dans les faits, cela équivaut à harponner le dilettante ou le novice, et à détaxer le mordu qui a un budget spectacle respectable. [Cela dit, il n'y a pas de bonne solution : moi le premier, si je juge qu'un spectacle coûte plus que certains seuils, je n'y vais pas même si je suis intéressé, et le nombre de spectacle par saison réduit d'autant l'écart admis entre le prix souhaité et le prix acquitté…]
Il faut voir si cela pose des problèmes de remplissages comme cette saison.
Et puis il y a l'acoustique, frustrante, à retester. [Si c'est aller au concert pour ne pas avoir d'impact, les disques suffisent largement.]
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Saison 2015-2016 Philippe Maillard
Le malfaisant Philippe Maillard revient avec une belle saison spécialiste, comme toujours ; mais soulagement, pas trop de choses pour moi (beaucoup de baroque instrumental ou italien XVIIIe).
Reproduction des premières impressions laissées ailleurs :
… et ils trouvent le moyen de mettre le récital Landi de Dagmar Šašková (m'en moque, déjà vu en avant-première il y a un an) la même semaine que le récital Louis XIII de Dumestre-Lefilliâtre-Mauillon (avec du Guédron !). Grmblbl.
Une seule soirée à Saint-Roch, ils se sont largement déportés sur Cortot, c'est chouette. Même pour de la musique sacrée, étonnamment.
Plein de programmes avec Béatrice Martin & PCA, trois programmes baroques espagnols (en général roboratifs), récital (de seria, hélas) de Staskiewicz, récital de piano rare (Medtner, Vladigueroff, Enesco, Rachmaninov), Lassus par Herreweghe, des motets de Charpentier par Daucé, un programme de musique Renaissance finnoise (!), et l'Orfeo avec Tubéry, van Elsacker et Lefilliâtre. C'est quand même sympa !
En revanche, côté lied, une pauvre petite partie de soirée (une maigre poignée de Schubert célèbres en couplage avec l'Arpeggione et le Premier Trio), et c'est fini. Pour ce qui est du lied ou de la mélodie avec piano, rien à l'ONP (à part Damrau-Deutsch, mais dans l'état actuel de sa voix, bof), rien au TCE (en tout cas), un programme à la Philharmonie et à la Cité, un programme à Radio-France…
Jeff Cohen va sauver nos vies une fois de plus.
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D'autres symphonies à la Philharmonie
À propos d'une discussion sur l'abondance de Beethoven-Brahms-Mahler-Ravel-Stravinski dans les programmes, je faisais quelques propositions (tout à fait hypothétiques – et personnelles) que je soumettais.
Il faudrait le faire maintenant, tant que la nouveauté fait remplir pour n'importe quel orchestre dans n'importe quel répertoire. Tous les chefs-d'œuvre qu'il faut faire entrer définitivement au répertoire : les six symphonies de Nielsen, les sept de Bax, les quatre de van Gilse, les quatre premières de Martinů, les deux premières de Kalliwoda, Hamerik et Kabalevski, les trois dernières de Sinding, la Kammersymphonie de Schreker, la Herbstsymphonie de Marx, la Colour Symphony de Bliss, les Première de Cartellieri, Czerny, Børresen, Atterberg, Weingartner et Popov, la Deuxième de Doráti, la Quatrième d'Alfvén, la Sixième de Tichtchenko…
Pourquoi pas une saison thématique « sans Mozart-Beethoven-Schubert-Mendelssohn-Schumann-Brahms-Bruckner-Mahler-Debussy-Ravel-Bartók-Stravinski-Chostakovitch » ?
Enfin, si c'est pour remplacer par Pärt, Chávez, Glass et Benzecry, pas la peine. Mais si c'est pour remplacer chacun par un équivalent qui reste de qualité, Mozart par Vranický, Beethoven par Méhul, Schubert par Onslow, Brahms par Sinding, Bruckner par Schmidt, Dvořák par Atterberg, Mahler par Nielsen, Debussy par Bax, Chostakovitch par Tichtchenko… ce serait assez excitant !
On pourrait supposer une explicitation de la substitution dans les programmes… certes, ça veut dire moins de remplissage, parce que naturellement, lorsqu'on est dans un domaine qu'on ne maîtrise pas bien, on se tourne vers le célèbre (qui l'est en général pour une raison), et qui nous permet d'être sûr d'entendre quelque chose de convaincant. Ce qui est parfaitement légitime.
Mais vu que la Philharmonie est à guichets fermés pour encore au moins un an, on aurait pu si on avait voulu.
Vous pouvez retrouver une suggestion de liste des symphonies qui mériteraient d'être données avec régularité en concert – ce qui est bien sûr impossible, sauf à ne plus entretenir de fonds permanent de répertoire commun (ce qui n'est pas forcément souhaitable). Et l'ensemble des sélections de CSS.
Commentaires
1. Le mercredi 22 avril 2015 à , par Faust
2. Le mercredi 22 avril 2015 à , par David Le Marrec
3. Le mercredi 22 avril 2015 à , par Faust
4. Le jeudi 23 avril 2015 à , par Xavier
5. Le samedi 25 avril 2015 à , par David Le Marrec
6. Le samedi 25 avril 2015 à , par David Le Marrec
7. Le samedi 25 avril 2015 à , par Faust
8. Le samedi 25 avril 2015 à , par David Le Marrec
9. Le samedi 25 avril 2015 à , par Xavier
10. Le lundi 27 avril 2015 à , par David Le Marrec
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