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mercredi 3 septembre 2008

Rosserie

Juste manière de faire enrager Morloch...

[Pas d'image - c'est trop facile !]

Suite de la notule.

Wagner - Die Walküre (La Walkyrie), acte I - Daniel Barenboim et West-Eastern Divan Orchestra : de Madrid à Paris

Les lutins, mis dans le secret des dieux du Walhall par Frère Elustaphe (oui, comme Hakon, un vil renégat), ont pu entendre quelques extraits du concert madrilène de la Plaza mayor et du concert parisien à Pleyel (le premier et le dernier de la tournée).

Le Prélude de Daniel Barenboim est saisissant côté cordes, d'une vigueur assez inusitée, en faisant ressortir à sa guise le motif, quasiment en démiurge. L'orchestre se montre effectivement limité (cuivres faiblement sonores et pas toujours très justes, cordes agiles mais un peu légères et, à de rares moments, moins justes), mais le travail en équipe et l'enthousiasme compensent largement, surtout qu'il s'agit d'un très jeune orchestre (pour ses membres, et plus encore pour sa constitution...). Et que le critère de recrutement n'est pas d'abord l'excellence en faisant abstraction de l'origine, mais l'excellence sur un territoire relativement restreint, et où le classique n'est pas nécessairement la culture musicale sans partage.

--

Angela Denoke (Sieglinde), à Madrid, est d'une intensité qu'on imagine à peine dans ce rôle, qui ne serait comparable qu'avec Mödl (disponible sur CSS), mais avec une maîtrise, une finition, une expressivité extrêmement précises. Les mots claquent, les consonnes tintent, et les affects du personnage semblent couler de source d'un attirail technique pourtant fort complexe, avec l'usage de sons plus ou moins altérés, plus ou moins vibrés, etc.
Meier, en comparaison, en paraîtrait globale ! Il est vrai qu'il existe une différence de nature entre les deux tempéraments - celui de Meier étant d'une certaine façon plus "vocal", le timbre participant largement à la séduction (même si celui de Denoke est splendide, plein, incarnant une sorte de perfection, il est nettement moins personnel), et l'interprétation transpire plus par la conviction, le frémissement musical que par une articulation excessive des mots. Tout cela en comparant bien sûr. Et dans les deux cas, l'interprète fait mouche au delà de ce qu'on peut souhaiter ou même espérer.

Suite de la notule.

David Le Marrec

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