dimanche 5 septembre 2010
Nonnes qui reposez sous cette couche de poussière - vous entendons-nous ?
Suite à cette question très bien vue d'un fidèle lecteur, T-A-M de Glédel, revenu aux sources de la partition de Robert le Diable :
Nonnes qui reposez, pour basses ?
Je n'avais jamais percuté, mais en regardant la partition ce soir, c'est idéal pour baryton (Ramey est tellement sombre que ça paraît plus grave)... La fin de l'air, c'est quoi la note ? Je n'ai pas l'envolée sur ma source!!
... on propose une petite réflexion sur la distinction entre tessitures à la seule lecture (en particulier dans l'opéra français du XIXe siècle), et aussi quelques précisions sur la réelle version écrite (et jamais exécutée) de la fin de cet "air" (plutôt une "scène" ou un "arioso", toujours cette porosité des "numéros" chez Meyerbeer).
On pourrait en dire autant de la fin de "Rachel, quand du Seigneur" dans La Juive d'Halévy, dont la dernière ligne mélodique est toujours octaviée pour plus d'effet.
--
C'est à lire ici.
Et on renvoie aussi vers notre série de quatre notules sur l'histoire du baryton, qui peut éclairer certains aspects.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Opéra romantique français et Grand Opéra a suscité :
4 roulades :: sans ricochet :: 4612 indiscrets