A présent, au tour de la Corneille.
Écriture des « -e » finaux
Pas de dilemme particulier à signaler, à part l'ajout des « -e » de façon explicite sur la partition, en dédoublant les notes. J'ai remarqué que les septentrionaux avaient tendance à ne pas se gêner à les enlever (alors qu'ils peuvent correspondre à une note autonome à l'autre bout de la rime !), si je ne les notais pas à part.
J'avais essayé de mettre les syllabes correspondantes entre parenthèses, mais les chanteurs croyaient que cela signifiait une élision - et c'est ambigu en effet, sauf à accompagner la partition d'explicitations des codes, ce qui me paraît un peu exotique pour du Schubert.
Cela alourdit un peu la partition ({ double croche pointée + triple croche } ou { l'ajout d'une double croche } remplaçant une croche simple), mais lève toute équivoque. Il est cela dit très facile, pour les gens bien éduqués qui n'ont pas besoin de cette précision, de fournir une version simplifiée - il suffit de demander.
J'ai proposé un ratio { 3/4 vs. 1/4 } ou l'ajout d'une demi-valeur pour ces finales en « -e », mais on peut bien sûr adopter n'importe quelle solution confortable pour l'interprète - dans l'absolu, je trouve la substitution par un triolet avec un ratio { 2/3 vs. 1/3 } plus esthétique et naturel, mais je n'allais pas alourdir la partition à ce point.
J'utilise la division de la valeur en { 3/4 vs. 1/4 } lorsque le silence qui suit est bref, et l'ajout d'une demi-valeur lorsqu'on a tout le loisir de s'exprimer. Quelquefois aussi, la régularité des valeurs musicales fait incliner vers le simple ajout d'une valeur identique. On doit pouvoir trouver tous ces exemples dans les partitions déjà proposées ici.
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Poème
Suite de la notule.